Devoir quitter son pays et prendre racine dans une terre d’accueil, c’est un passage inscrit au plus profond des personnes.
Zaïra, 16ans :
“Je me souviens du premier jour dans ma
nouvelle école, loin du pays où je suis née.
Une petite fille terrifiée, qui voulait des amis,
mais ne savait pas dire un mot. Puis les maîtres m’ont appris à ne pas avoir peur, ils m’ont beaucoup aidée.
Et maintenant la France est devenue mon pays, ici sont mes amis et les personnes que j’aime. Et je veux y rester, habiter ici, évoluer et étudier. Et aider ceux qui en ont besoin.”
Ellaha :
« En arrivant à Mulhouse, j’ai découvert des rues éclairées le soir, ce qui est impossible à Kaboul... et j’ai pu goûter au chocolat ! »
NaJiba :
«En arrivant en France, j’ai dû tout
recommencer. Il m’a fallu reconstruire mon
quotidien, dans la situation d’un enfant qui
découvre la langue, les sons, les goûts, les repas, les coutumes ... Là - bas, j’avais des responsabilités au gouvernement et
un certain pouvoir. Ici, je n’étais plus qu’une réfugiée
afghane parmi d’autres.
Mais en France, j’ai gagné la vie. »